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First steps (mes premiers pas)


Sélection

Vers le mois de janvier/février, notre directeur de master a tenu une réunion d'orientation en M2. Au cours de cette réunion, nous avons reçu des informations sur les différents types de master FLE proposés. Je ne parlerai içi que du master pro FLES/PGDE car c'est celui que j'ai choisi de suivre. 
Ceux qui envisageaient de s'inscrire dans ce master ont inscrit leurs noms et coordonnées sur une feuille pour que notre directeur de master organise les épreuves de sélection écrites et orales.

Dans un premier temps nous avons passé les épreuves écrites en février,à savoir une dissertation en anglais d'une heure et une en langue 2 de 45 minutes sur le thème de l'éducation. 
En ce qui concerne la dissertation en anglais, nous avons reçu un texte de Mike Blamires ("Why Teachers Have to be Social Workers: Adlerian Individual Psychology and Positive Approaches to Behaviour Management: A Lost Legacy in the UK") à lire et à préparer au préalable. Le jour J, nous avons apporté le texte annoté ou non et nous devions disserter sur une question en 500 mots. 
La seconde dissertation en langue étrangère consistait à donner son opinion sur à quoi l'éducation d'aujourd'hui devrait ressembler.
Pour ces deux dissertations nous avions le droit d'apporter des dictionnaires bilingues et nos notes.

Peu de temps après nous avons été convoqués pour un entretien à Lyon avec deux tuteurs de l'Université de Glasgow. Au préalable, les PGCistes devaient  s'inscrire sur le site du GTTR (Graduate Teacher Training Register). On a suggéré aux PGDistes d'attendre les résultats de l'entretien fin mars pour s'inscrire car  l'inscription coûte £15. www.gttr.ac.uk

Le GTTR est en relation avec les différentes universités du Royaume-Uni et le Student finance direct  (l'organisme qui verse des aides financières aux étudiants). Ce dernier propose notamment de payer les frais d'inscription à l'université qui s'élèvent à £1 800 pour l'Université de Glasgow. Il propose également toutes sortes de prêts (loans), de bourses et de financements pour subvenir aux besoins de la vie quotidienne (grants and bursaries). www.direct.gov.uk/studentfinance
Tous les étudiants Européens et Britanniques sont entièrement exemptés des frais d'inscription en remplissant le formulaire EU10N sur internet.
Pour l'université de Glasgow, il n'y a pas de grants du gouvernement mais les futurs étudiants peuvent postuler pour un loan sans intérêt et à rembourser seulement une fois qu'on commence à travailler et que l'on touche plus que £15 000 par an.

A l'obtention du PGDE, un emploi est garanti. Il est alors demandé au diplômé de formuler ses voeux d'affectation. S'il coche la case "n'importe où", c'est-à-dire qu'il peut être affecté loin des grandes villes, il reçoit unGolden hello de £6 000 la première année.

En ce qui concerne l'Université de Cumbria, les frais d'inscription s'élèvent à £9 000. Mon université ayant un accord avec celle-ci, les étudiants peuvent bénéficier d'une bourse.

Lors de l'entretien, on nous a demandé de nous présenter, de parler de nos passions, de ce qu'on aime faire pendant notre temps libre, de nos motivations à suivre cette formation dans cette université en particulier, de nos aspirations à devenir professeur(e) de FLE, de notre conception de l'enseignement et du métier d'enseignant(e) de FLE, de nos expériences en relations avec l'enseignement et les enfants.
On nous a ensuite présenté la formation, les procédures à suivre pour s'inscrire et les modalités d'évaluation. On nous a également laissé du temps pour poser des questions.

Maintenant que je vous ai expliqué les différentes procédures je peux vous annoncer que j'ai été une des six chanceuses en France à avoir été choisie pour suivre cette formation à l'Université de Glasgow!

Maintenant, il faut préparer le départ! 

Affaire à suivre...






Home sweet... (not) home!

Où "une semaine dans la peau d'une SDF"...

Me voilà arrivée, 15 jours piles poil avant l'induction day (qui fera l'objet d'un autre billet), pour prendre le temps de m'installer tranquillement et surtout de trouver un logement convenable où m'installer.
J'insiste sur le mot "convenable" car cela ne vas pas forcément de soi.

Ayant traqué depuis plus d'un mois la moindre offre susceptible d'être intéressante sur Gumtree et autres sites de recherches de logements, j'avais scrupuleusement noté les détails sur le logement (prix, proximité avec l'université et le centre ville, loyer TTC), la personne à contacter (nom, adresse et numéro de téléphone/adresse e-mail) et éventuellement des informations annexes comme la présence de chats (qui ne me met pas forcément à l'aise dû à des anecdotes traumatisantes de mon enfance), de chiens ou d'autres animaux domestiques, j'étais convaincue de trouver un logement rapidement. Quel ne fut pas mon désarroi en voyant que ça n'allait pas être une mince affaire une fois sur place!

J'avais déjà au préalable pris contact avec les intéressés en question via e-mail ou téléphone mais étant donné que je m'y étais prise très/trop tôt et que je ne pouvais pas me déplacer pour visiter l'appartement, les offres me filaient sous le nez les unes après les autres!

Je me suis donc résignée à attendre d'être sur place pour visiter les différents logements et me faire mon idée.

Autant vous dire qu'il a fallut près de deux semaines pour dénicher la perle rare mais je crois que le jeu en valait la chandelle!






Installation

Allo l'Ecosse?, içi Aziza.

A la recherche d'un logement... (partie 1)

Une fois arrivée (en vie sans que l'avion ne se crash) sur la terre promise et une fois rassurée par le bruit de la circulation et le brouhaha des conversations que non je n'avais pas atterrie en pleine campagne, qu'il n'y avait pas de moutons à l'horizon et qu'il ne faisait pas si froid que ça (joie qui soit dit en passant fut de courte durée), me voilà faisant la charmante connaissance d'une autre française expatriée qui en 15 minutes top chronos (le temps de descendre de l'avion et de récupérer nos valises) me fit un topos ultra détaillé sur tout ce que je devais savoir. Je pris alors la navette et le taxi qui me déposa chez ma première hôtesse.

Découverte des lieux...

Mes premiers jours chez ma première hôtesse furent très agréables quoique assez chargés et sportifs. En effet, entre les différentes visites d'appartements, l'arpentage des rues à essayer de découvrir le centre-ville et de se familiariser avec les endroits clés, en se perdant je-ne-sais-combien-de-fois dans les rues toutes aussi importantes et bondées les unes les autres, à essayer de retrouver mon chemin ou à essayer de trouver tel magasin ou tel établissement ou telle adresse, il est clair que j'ai dû perdre entre 3 et 5 kilos (sans rire!).

Téléphone...

Le premier jour, je suis allée dans le centre ville pour prendre une carte SIM (gratuite) et la recharger afin d'être joignable et d'être capable de programmer mes futures visites d'appartements.
J'en ai profité pour repérer les banques les plus présentes et au passage les magasins intéressants!

A la recherche d'un logement... (partie 2)

En effet, allant de colocation en colocation (avec mes deux valises remplies à bloc! Je tiens à préciser que je n'ai emmené que le strict minimum et pas comme ma mère le pense quinze paires de chaussures et autant de sacs à main), hébergée par des âmes charitables (avec qui je suis toujours en contact), les jours se succédèrent et se ressemblèrent... Chaque jour je visitais deux ou trois appartements mais à chaque fois, soit le loyer était cher, soit c'était loin de mon campus, soit il y avait un chat/chien, soit c'était en état plus que douteux (rapport qualité-prix frôlant le zéro!).

Mais voilà qu'un jour, F., une étudiante italienne, se souvint miraculeusement qu'il y avait tout un tas d'annonces sur la vitrine d'un magasin sur Byres Road. Il m'en fallut peu pour attraper mon sac et me diriger en sa compagnie en direction de la terre promise!  Les jours suivants ont été ponctués de visites d'appartements, toutes insatisfaisantes à mon grand désespoir et bientôt je dû quitter l'appartement de F. qui s'en allait en vacances.
J'ai ensuite déménagée chez une autre âme charitable (B.) le temps de trouver un logement convenable. Le programme de mes journées ne différaient pas tant que cela de celles passées chez F.

Vous vous rappellez de la française que j'ai rencontré dans l'avion? Elle a accepté de m'héberger chez elle une semaine le temps que je puisse m'installer dans mon nouveau logement. Ah oui, j'ai peut-être omis ce détail crucial: ça y est, j'ai trouvé chaussure à mon pied!

Je vous épargne les détails mais en gros, le jour où j'ai quitté l'appartement de B., je reçois un texto d'un propriétaire qui accepte de me montrer le logement qu'il loue!

Quelle ne fut pas ma surprise en découvrant le "palace" (comparé aux autres logements visités j'entends) que c'était. Il s'agit d'un grand appartement en collocation en très bon état (et le seul que j'ai vu avec une douche à jet d'eau puissant! Ça vous fait peut-être sourire mais non non, je ne parle pas d'un village africain perdu dans les montagnes mais du Royaume-Uni où c'est carrément un luxe d'en avoir un!), les chambres sont spacieuses et ont toutes un grand lit, la cuisine est "huge" (moi qui aime cuisiner je me régale), contrairement à ma salle de bain en Cité U je n'ai pas l'option (ou plutôt l'obligation) de me brosser les dents tout en étant aux WC et en me lavant les pieds dans la douche. Ça relève donc de la technologie pour moi! Plus sérieusement, le matériel est en bon état et l'appartement est bien isolé.
Et vu l’emplacement et le prix du loyer TTC, autant vous dire que je n'y croyais pas, je sentais l'arnaque à plein nez et craignais de défaire mes valises de peur que la police me déniche et saisisse l'appartement pour magouille illégale!(oui, oui je suis quelqu'un de naturellement paranoïaque!)

J'ai donc harcelé le propriétaire pour qu'il me montre ses papiers officiels en règle avec le City Council (l'équivalent de la mairie) mais celui-ci m’arrêta net et mit un point d'honneur à me montrer qu'il était réglo en dégainant toutes sortes de formulaires et autorisations du dit City Council. Je compris très vite que cet homme était honnête et je fus très surprise qu'il tienne à faire l'état des lieux avec nous, nous parler des mesures de sécurité et nous montrer que l'appartement est aux normes, nous faire signer un bail détaillé avec un exemplaire chacun, en finissant même par nous montrer comment laver l'appartement en une leçon! Je fut donc ravie et parcouru la ville pour aller chercher mes valises, payer la caution right away et m'installer dans mon nouveau chez moi!

Oui enfin, je peux énoncer la fameuse expression home sweet home!

P.S. Mes colocataires ont l'air humains et même sympas, c'est bon signe! Cet international flat me plaît déjà beaucoup! 

2 commentaires:

Unknown a dit…

En effet, c'etait le parcours du combattant ton depart. Tout est bien qui commence bien.

Az-a-Frenchie a dit…

haha Oui, ce n'est pas un euphémisme! Mais Dieu m'a envoyé des aides ;)